La DIR MC envahie par les envahissantes ?

Les Espèces Exotiques Envahissantes - EEE - (chenilles processionnaires, renouée du Japon, ambroisie…), de plus en plus fréquemment rencontrées en bordure du réseau de la DIR MC ont des capacités d’adaptation, de prolifération et de résistance telles que, une fois implantées sur un site, leur élimination est quasiment impossible. D’ailleurs, face à ce constat, les associations écologistes ne parlent plus de « lutte » mais de « gestion » des EEE.

La problématique des EEE, peu ou pas prise en compte il y a encore 10 ans à la DIR MC, est devenue au cours de ces dernières années une tâche à part entière au sein des plannings des CEI, impactant les métiers traditionnels de la route.

En effet, cette gestion qui consiste au préalable à surveiller et recenser l’évolution des
différentes espèces, demande par la suite la mise en oeuvre de traitements spécifiques, dits différenciés, des bords de routes ou des aires de repos colonisés. Ces actions sont consommatrices de temps en personnels notamment lorsqu’il s’agit d’effectuer des opérations d’arrachage et/ou de pose de signalisation.

L’enjeu de la DIR MC consiste, en fonction des moyens disponibles dans chaque CEI, à prioriser localement les actions de gestion des espèces exotiques envahissantes.

La définition de cette stratégie va s’effectuer à partir des données recueillies dans le cadre du recensement des EEE qui doit être terminé fin 2018. Le plan d’actions de chaque CEI sera alors intégré au Plan d’Exécution de la gestion des Dépendances Vertes (PEDV) au niveau de chaque district.

Toutefois, les agents de la DIR MC n’ont pas attendu la réalisation de ce recensement pour faire preuve d’initiatives et s’investir dans ce domaine avec comme priorité la lutte contre l’ambroisie :

• Participation à des formations,
• Surveillance des dépendances vertes et remontée des signalements au siège,
• Nombreuses interventions de fauchage et arrachage.

Les chenilles processionnaires ont également fait l’objet d’actions ciblées destinées à limiter leur prolifération essentiellement sur des sites où elles pouvaient se trouver en contact avec les usagers de la route et/ou les agents d’exploitation, notamment les aires de repos et les abords des CEI.

À savoir :
• Abattages ou échenillage de pins infestés,
• Installation de pièges à phéromones pour les papillons mâles et de pièges à chenilles,
• Installation de nichoirs à mésanges consommatrices de chenilles.

Le bureau DPEE/PRI envisage de privilégier les opérations consistant à abattre les pins fortement infestés et de les remplacer progressivement par d’autres essences locales.

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